DIVERS NEWS SUR LES VINS
LA MUSIQUE FAIT DU BIEN AUX VIGNES
Selon une société spécialisée, il est possible de stimuler la résistance de la vigne au gel, aux maladies ou à la sécheresse en diffusant de la musique près de la plante.Nous savions déjà que la musique adoucissait les mœurs, voilà que l’on apprend qu’elle permettrait de protéger la vigne des maladies. Notamment contre l’Esca !
Les maladies du bois sont coûteuses pour les vignerons et très dommageables pour la pérennité du patrimoine viticole français. Les parasites responsables de ces maladies, telles le Black Dead Arm (BDA) ou l’Esca, provoquent à plus ou moins long terme la mort du cep et peuvent nécessiter un renouvellement des plants pouvant atteindre jusqu’à 10% d’une parcelle.À ce jour, il n’existe pas de méthode de lutte chimique ou biologique universellement reconnue et applicable au vignoble. Le seul produit homologué fut l'arsénite de sodium, mais il a été interdit dès novembre 2001, en raison de ses effets cancérigènes et toxiques sur la santé humaine. Et alors que des vignerons tentent d’agir au moment de la taille, d’autres se tournent vers la biodynamie et aspergent leurs plantes de mélange de silice diluée et « d’eau dynamisée »…
LA MUSIQUE AGIT SUR LE VIVANT
Se basant sur les recherches du physicien Joël Sternheimer, la société Génodics propose un procédé alternatif qui semble donner des résultats probants. Les différents niveaux d’organisation de la matière (inerte ou vivante) sont en effet reliés par des « ondes d’échelle » qui en assurent la cohérence.
Lors du processus de synthèse des protéines, les acides aminés émettent des séquences de signaux quantiques qui constituent une mélodie spécifique de chaque protéine. Par les ondes d’échelle, les transpositions de ces mélodies dans la gamme audible peuvent influer sur le taux de synthèse des protéines. Pour résumer, Joël Sternheimer a prouvé que la musique agissait sur le vivant et Génodics applique cette découverte à la vigne.
LUTTE CONTRE LE GEL, LA SÉCHERESSE ET MÊME LE MILDIOU
« Nous obtenons des résultats sur des parcelles de vigne que nous suivons depuis 1 à 4 ans, révèle Pedro Ferrandiz, le fondateur de Génodics. A la fin 2012, 102 applications avaient déjà été réalisées, chez 50 vignerons et sur plus de 150 hectares, en Alsace, Champagne, Centre et Loire, et Bordelais.
La technique est on ne peut plus simple puisqu’il s’agit de diffuser des suites de fréquences sonores d’une durée de quelques minutes dans le voisinage des plants de vigne à traiter.« Depuis 4 ans, la baisse moyenne constatée est de 60 %, » assure Pedro Ferrandiz. Les applications du procédé « génodique » sont cependant plus bien vastes, car des résultats ont déjà été obtenus quant à la lutte contre le gel, la sécheresse et même le mildiou. (Réf Fabien Humbert)