QUOI DE NEUF SUR LE VIN ?
UNE COLLECTION DE 4000 BOUCHONS ENTRE AU MUSEE AU PORTUGAL
BOUCHONS ANCIENS : le legs d’Audouze à AMORIM
Il a bu les fabuleux flacons mais a gardé les bouchons !
Le collectionneur François Audouze donne ses milliers de bouchons anciens à la maison portugaise Amorim, imperator du bouchon en liège.
C’est une étonnante collection qui vient de prendre place dans le nouveau musée Héritage House, au siège du leader mondial du liège Amorim au Portugal.
Une collection de près de 4000 bouchons offerts par le grand collectionneur des vins anciens, le Français François Audouze. Comme le monde entier pour ses wine-dinners et son Académie des vins anciens qui réunissent les plus grands collectionneurs, François Audouze a conservé les bouchons des plus prestigieuses bouteilles dégustées au fil de ses 20 années de dégustation. Sa collection s’étend de 1727 à nos jours.
Liquoreux Napolitain de 1780 : parmi les vins les plus anciens dégustés à ces occasions, on peut citer un alcool datant de 1769 , un liquoreux de la colline de Naples de 1780 ainsi qu’un vin antérieur à 1730. « J’ai pensé à la maison Amorim pour céder ma collection, car c’est le leader mondial de la production de bouchons et qu’Amorim a un centre de recherche très pointu. Cela me semblait important qu’Amorim puisse accéder à de très vieux bouchons pour effectuer des recherches et les analyser », poursuit le collectionneur lui-même ancien ingénieur.
Un musée de la bouteille vide : les bouchons seront accessibles dans un premier temps aux professionnels du vin (scientifiques). Ils pourront également observer certaines rares capsules issues des plus célèbres domaine comme la Romanée-Conti, Yquem ou Mouton Rothschild. L’homme possède également plus de 8000 bouteilles vides, dont près de 250 flacons de la Romanée-Conti et près de 300 bouteilles d’Yquem. « Je cherche un lieu d’exposition comme un musée pour présenter ces flacons vides de différentes époques et de différentes formes » lance-t-il.
Polytechnicien et fils de médecin, esprit rationnel, il ne veut surtout pas les disperser. « J’ai dit à mes enfants que si j’étais amené à disparaître et qu’il n’y avait pas de lieu d’exposition, il fallait tout détruire pour éviter que ces bouteilles ne tombent dans les mains de faussaires », lâche-t-il